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Ultra-fast fashion : ce qu’il faut savoir

Ultra-fast fashion, ce qu'il faut savoir

Être à la mode est l’une des préoccupations majeures des jeunes de nos jours. À ce titre, renouveler sa garde-robe aussi souvent que possible est ce à quoi s’adonnent ces derniers. Les industries de la mode ont compris le besoin de ces jeunes et ont mis en place un système : l’ultra-fast fashion. C’est la mode à porter de tous, à moindre coût. Ce phénomène de plus en plus grandissant n’est malheureusement pas sans conséquence. Découvrez ici, tout ce qu’il faut savoir sur la fâcheuse ultra-fast fashion.

Qu’est-ce que l’ultra-fast fashion ?

Depuis quelques années, la mode a perdu une partie de son originalité avec l’arrivée de la fast fashion. Il s’agit d’un produit de consommation massive, remplaçable facilement et accessible à une grande majorité de personnes. Avec l’arrivée de la fast fashion, le processus de fabrication des vêtements a connu un changement. Si par an on avait deux collections selon les saisons, on peut désormais en avoir 52 en moyenne par an.

Cette nouvelle mode s’appuie sur un renouvellement fréquent des collections, et ce, à des prix abordables. Les marques de fast fashion procèdent de manière à créer une sensation de désirabilité chez les acheteurs. Par ailleurs, l’évolution du phénomène ne s’est pas arrêtée là. Elle accélère encore plus, avec l’ultra-fast fashion. C’est l’une des récentes apparitions qui a pour fonctionnement de doubler, voire quadrupler le rythme de renouvellement des collections.

 Grâce à l’ultra-fast fashion, le renouvellement est presque quotidien chez certaines marques. Ici, le prix est encore plus bas. Lorsque des marques de la fast fashion telles que Zara et H&M mettent leur robe en vente à 30 euros, les entreprises de l’ultra-fast fashion comme Shein ou Pretty little things les vendent à 10 euros. L’ultra-fast fashion opère donc sur une rapidité fulgurante dans la conception de ses vêtements et à des prix défiant toute concurrence.

Pile de vêtement. Photo par @flenguyen, Unsplash
Pile de vêtement. Photo par @flenguyen, Unsplash

Comment l’ultra-fast fashion a-t-elle pu avoir du succès ?

Bien que ce soit un phénomène plus ou moins récent, la mode ultra-fast a pu percer grâce à la vente essentiellement en ligne. Les marques de cette mode ne disposent pas de boutique physique. Tout se passe exclusivement sur les réseaux sociaux comme TikTok et Instagram. C’est là que se trouve le secret de leur succès. Nul n’ignore que les réseaux sociaux représentent l’endroit où la couche juvénile passe la majeure partie de son temps.

Les jeunes sont en effet, très facilement accessibles par ces canaux. Ces marques procèdent alors à de la publicité ciblée afin d’inciter les internautes à acheter autant que possible. En outre, on remarque également que les consommateurs opèrent eux-mêmes inconsciemment ou non, de la publicité pour ces différentes marques. Il est fréquent de voir sur Instagram par exemple, de courtes vidéos des consommateurs déballant leurs sacs afin de montrer les nouvelles tenues acquises, à leurs followers.

De quoi susciter davantage l’envie de faire pareil chez ces derniers. Sur TikTok, on voit habituellement le hashtag #Shein. Tout cela favorise l’augmentation des achats auprès des différentes marques de la mode ultra-fast.

Quelles sont les conséquences du phénomène de l’ultra-fast fashion ?

La mode ultra-fast ne porte aucun intérêt au respect de l’environnement. Au-delà d’avoir de lourdes conséquences sur la nature, elle touche de façon négative à d’autres aspects de la vie.

Impact environnemental : les sols et eaux

La confection d’un vêtement nécessite une multitude d’étapes qui ne sont pas sans effets néfastes sur la nature. Il s’agit entre autres de

  • la production de matières premières ;
  • les transformations (teinture, ennoblissement, etc.) et
  •  le transport.

Chacune de ces étapes engendre la pollution, soit de l’air, de l’eau ou du sol. Cela entraîne aussi, une plus grande consommation d’énergie et d’eau. Il a été démontré qu’il faut plusieurs années pour boire la quantité d’eau nécessaire pour confectionner un t-shirt et un jean en coton conventionnel. En effet, environ 130 milliards de vêtements sont consommés par année dans le monde. Mais ce nombre a largement augmenté depuis les années 2000 avec l’essor du fast fashion.

Par ailleurs, la majorité des vêtements de l’ultra-fast fashion est de basse qualité et est portée sur de courtes durées. Ils finissent donc généralement brûlés ou jetés, ce qui abîme les sols et les eaux. En somme, en plus de consommer une grande quantité d’eau potable pour la réalisation des tenues, les industries du textile sont également la source de pollution des cours d’eau. Les micros plastiques rejetés lors de l’entretien des vêtements après achat en sont la cause.

Impact sur le climat

Outre la pollution des sols et des eaux, l’industrie du textile produit 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre tous les ans. C’est-à-dire qu’ils produisent une très grande quantité de CO2. Ils sont donc les plus polluants de l’air après l’industrie du pétrole. La triste réalité est que dans la fabrication des vêtements, on retrouve dans environ 70 % des cas le polyester. Il s’agit d’une matière non recyclable et qui est issue du pétrole. La pollution est donc de masse dès la production jusqu’au transport des tenues pour la vente.

Exploitation des animaux au profit de la mode

Il n’est pas rare de remarquer des matières animales sur bon nombre de tenue. On peut citer le cuir, les plumes, la fourrure, etc. Ces vêtements de luxe qu’on retrouve sont le résultat d’une exploitation animale désastreuse à la limite. Pour arriver à produire autant de tenue avec des matières animales, les industries en question font parfois recours à un élevage intensif. Dans certains cas, ces matières sont obtenues par des pratiques illégales.

Exploitation de la personne humaine

Les conditions de travail des ouvriers des marques ultra-fast sont inadmissibles. Plus de 75 millions de travailleurs et travailleuses sont englobés par ce secteur. On retrouve dans ce lot, des enfants, des femmes et des personnes du troisième âge travaillant dans des conditions peu reluisantes. Ils travaillent parfois plus 12 heures par jour et sont sous-payés. En plus, ces ouvriers sont exposés à de multiples produits chimiques et pesticides. Cela affecte leur santé, mais ils ne disposent d’aucune aide médicale.

Usines de Fast Fashion | @iloasiapacific pour flickr.com
Usines de Fast Fashion | @iloasiapacific pour flickr.com

Au regard de tout cela, une prise de conscience de la part les consommateurs doit être faite afin de réduire la consommation de ces produits dangereux pour le monde. Persévérer dans l’achat de ces tenues de qualité inférieure et à bas prix revient à encourager les promoteurs de ces marques. C’est quoi, acheter un vêtement de la boutique Bloom, revient à réduire la consommation rapide qu’est la fast fashion en soutenant la slow fashion.

Bloom Clothing