Depuis de nombreuses années maintenant, l’industrie du cuir a joué un rôle essentiel dans le recyclage des déchets provenant du secteur alimentaire. La question portant sur le caractère écologique du cuir et sa durabilité suscite des interrogations, notamment auprès des écologistes radicaux, en raison de certains aspects de sa production et de son utilisation. Il faudra de ce fait atténuer ses préoccupations avec les nombreux avantages inhérents à la fabrication et à l’utilisation du cuir. Une analyse approfondie révèle même que l’on peut qualifier cette production d’écologique et durable, une perspective qui sera détaillée ici.
Pourquoi porter du cuir est un acte éco-responsable ?
La peau, provenant de la nature, prend toute sa valeur grâce à l’intervention de l’homme qui la prend en charge, la façonne et lui redonne vie pour la transformer en cuir luxueux. Sa nature intrinsèque et son élégance innée en font une matière d’une grande valeur ajoutée. Notons que de nombreux sneakers, notamment la sneakers blanche Varuna de chez La Bise à Denise, est fabriquée avec du cuir recyclé. Ils sont donc éco-responsables et entrent parfaitement dans la thématique.
Le recyclage et l’économie circulaire
Le cheminement du cuir, avant d’atterrir dans votre placard, implique diverses étapes influencées par plusieurs secteurs économiques, impactant tant la qualité que la quantité de cette matière première, la peau. L’industrie du cuivre valorise les déchets puisque les peaux proviennent principalement de la matière animale. Ces derniers étant élevés pour la consommation de lait ou de viande, à l’exception de certaines espèces comme les reptiles.
Chaque année, ce sont environ 7 millions de tonnes de peau qui découlent de la consommation bovine mondiale. Sans cette industrie, les peaux deviendraient des déchets à traiter, engendrant des impacts environnementaux bien plus significatifs. En tant qu’activité de recyclage la plus ancienne, l’industrie du cuir transforme la peau d’animaux élevés pour d’autres besoins en une ressource renouvelable.
La durabilité
Les avantages que possède le cuir sont très nombreux et c’est d’ailleurs le vêtement parfait pour la mi-saison. Sa robustesse et ses propriétés coupe-vent le rendent résistant, tout en lui permettant de procurer une chaleur naturelle. Durable dans le temps, un vêtement en cuir peut être porté pendant au moins une décennie après son achat, témoignant de sa longévité.
Optez pour du bon cuir chez un bon fournisseur garantit une approche durable avec une garantie à vie et des services après-vente (préparation, dégraissage, transformation, dépigmentation), prolongeant la vie de vos pièces en cuir et parfois leur offrant une seconde vie.
Qu’est-ce que le tannage du cuir ?
Le tannage, une opération cruciale, transforme la peau brute en cuir, changeant ainsi les déchets en matière première. Cette procédure comporte des implications environnementales, avec environ 80 à 85 % de l’ensemble des cuirs subissant un tannage au chrome, un agent tanné minéral. Les 15 à 20 % restants subissent un tannage végétal, utilisant des agents tanins naturels tels que les écorces, les feuilles, les racines ou le bois. Avant le tannage, le sel et le froid sont souvent les seuls moyens utilisés pour conserver les nombreuses peaux brutes.
Les différents types de cuir qui existent
Divers types de cuir, de finitions et de tannages (minérale ou végétale) existent, engendrant une multitude de dénominations pour cette matière naturelle. Il convient de faire la différence entre le cuir végan (ou éco-cuir) et le cuir végétal. Le cuivre végétal qualifie les cuirs tannés avec des agents végétaux, dérivant toujours d’animaux (chèvre, vachette, veau, mouton) mais sans chrome, contrairement au tannage minéral. En revanche, le cuir vegan, provient de fibres végétales (ananas, raisin), imitant l’aspect du cuir après plusieurs applications d’enduits et une forte utilisation de produits chimiques.
Notons que l’utilisation de ces trois composants chimiques spécifiques est interdite en Europe : AZO, PCP et CHROME 6. Ils sont interdits en raison de leur potentiel impact néfaste sur l’environnement, la santé et l’écologie, notamment dans le cas du chrome 6, résultant d’une mauvaise utilisation du Chrome 3.
